Kenya : Des cultures traditionnelles ravivent les espoirs pour la résilience climatique (Trust)

| avril 17, 2023

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Nouvelle en bref

Au Kenya, le changement climatique constitue une menace pour les cultures telles que le maïs. Par conséquent, les agriculteurs et les agricultrices comme Michael Gichangi se tournent vers une culture plus résistante : le millet. Monsieur Gichangi a démarré une entreprise de fabrication de céréales soufflées avec du millet. Il a commencé par acheter une machine de 1 000 $ pour faire éclater les grains de millet, et les transformer en une grignotine que les gens aiment beaucoup. Il vend ces grignotines sur un marché local, où ce sont particulièrement les jeunes qui en achètent.Ces deux dernières années, il a vendu pour environ 1 500 $ de grains soufflés, et il est le premier dans le district à posséder une de ces machines. Le millet soufflé constitue plus qu’une simple grignotine succulente : il a permis de créer des emplois à Embu et, comme il se conserve longtemps, cela réduit le gaspillage alimentaire.

Au Kenya, le changement climatique menace les cultures traditionnelles, où la culture de base, à savoir le maïs, résiste moins à la sécheresse que le millet. Michael Gichangi est un agriculteur local qui a créé une entreprise qui espère il tiendra le coup : il s’agit d’une entreprise de fabrication de céréale soufflée à base de millet.

Alors que plusieurs ménages se débattent avec la pauvreté et l’insécurité alimentaire que le changement climatique aggrave, il pourrait être avantageux pour ces ménages de trouver de nouveaux marchés pour les céréales rustiques comme le millet.

Monsieur Gichangi a d’abord acheté une machine de 1 000 $ pour éclater les grains, et les transformer en des grignotines que les gens aiment beaucoup. Il déclare : « J’ai commencé à faire éclater du millet pour produire des grignotines très délicieuses, et je les mélange avec des arachides, du curcuma, du gingembre, de la poudre de cannelle et de l’huile de simsim (sésame). » Il vend ces grignotines sur le marché local d’Embu, où ce sont particulièrement les jeunes qui en achètent.

Ces deux dernières années, il a vendu pour environ 1 500 $ de grains soufflés, et il est le premier dans le district à posséder l’une de ces machines.

Le projet de monsieur Gichangi commença lors de son adhésion à une coopérative agroalimentaire dirigée par des femmes dans son village et qu’il se mit à acheter et vendre des céréales traditionnelles telles que le millet, le sorgho et le haricot velu. Ce sont des solutions de rechange au maïs, qui résistent plus à la sécheresse.

Le millet a toujours été une culture traditionnelle au Kenya, mais il est devenu moins populaire après que les gouvernements, les groupes de recherche et les multinationales ont fait la promotion du maïs. Toutefois, actuellement, à cause du changement climatique, plus d’agriculteurs et d’agricultrices diversifient leurs cultures en se tournant vers des cultures traditionnelles qui résistent à la sécheresse.

Mais il est parfois difficile de trouver un marché immédiat pour les cultures comme le millet, et d’amener les gens à recommencer à les consommer. Monsieur Gichangi a constaté qu’il devait apporter une valeur ajoutée à sa récolte de millet. La machine pour éclater le millet fut l’idée qu’il trouva.

Le millet soufflé est plus qu’une simple grignotine succulente : il a permis de créer des emplois à Embu, et comme il se conserve plus longtemps, il réduit le gaspillage alimentaire.

Stella Gathaka vendait de la nourriture, mais elle travaille désormais dans la petite usine de monsieur Gichangi. À ses dires, le salaire que lui rapporte son nouvel emploi permet à ses enfants de manger des grignotines de millet qui sont plus nutritives que celles qu’ils avaient l’habitude de consommer.

Tranquillement, les grignotines de millet de monsieur Gichangi deviennent des grignotines traditionnelles appréciées telles que les biscuits de blé sucrés. Mais, pour convaincre les consommateurs et les consommatrices, monsieur Gichangi travaille en partenariat avec les établissements scolaires locaux et les émissions agricoles pour offrir ses goûters plus sains pour la santé et qui offrent une meilleure résistance aux conditions climatiques.

Cette nouvelle est inspirée de l’article « Traditional crops puff hopes for climate resilience in Kenya. » écrit par Wesley Langat pour Thomson Reuters Trust. Pour lire l’intégralité de l’article, cliquez sur : https://news.trust.org/item/20200108132724-uchp1.

Photo: Les ouvriers lavent le millet a Embu, Kenya, en 2019. Credit Wesley Langat