admin | novembre 23, 2015
L’article de cette semaine qui nous provient du Togo explique comment certaines veuves perdent tout ce pour quoi elles ont travaillé lorsque leurs maris décèdent. Dans certaines régions, les veuves sont soumises à une coutume surnommée « purification des veuves ».
La purification des veuves est une pratique à travers laquelle une veuve doit avoir des relations sexuelles avec le frère ou un autre parent de son mari, ou avec un « purificateur » du village, suite au décès de son mari. La « purification » doit être effectuée avant qu’elle ne soit donnée en mariage à un frère ou un autre parent de son défunt mari. Dans la tradition kenyane, cela vise à protéger la veuve, ses enfants et tout le village.
Cette coutume existe non seulement au Kenya, mais dans d’autres pays comme la Zambie, le Malawi, l’Ouganda, la Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Mozambique, le Ghana, le Sénégal, l’Angola, la Côte d’Ivoire, le Congo et le Nigeria. Il est important de souligner que la signification, le but et les pratiques associées à la purification des veuves peuvent différer d’une culture à l’autre, d’un pays à l’autre et d’une région à l’autre. Si la purification des veuves a une signification, un but ou un ensemble de pratiques différents pour votre auditoire d’écoute, veuillez adapter le texte radiophonique de façon appropriée.
Même si les intentions des traditionalistes sont bonnes, dans le présent texte radiophonique, nous entendrons parler des conséquences négatives de la purification des veuves.
Il est important de noter que certaines femmes et certains hommes s’opposent catégoriquement à cette tradition, et que les politiciennes et les politiciens, ainsi que d’autres leaders dénoncent cette pratique.