admin | juillet 31, 2017
La nouvelle de cette semaine qui nous provient de la Zambie parle d’agriculture de conservation. Pour en savoir davantage sur les rudiments de l’agriculture de conservation, consultez notre texte radiophonique de la semaine qui est une fiche documentaire qui traite du même thème.
De nos jours, beaucoup d’agriculteurs et d’agricultrices d’exploitations familiales éprouvent des difficultés à cause du changement climatique. Cependant, l’agriculture de conservation a démontré qu’il leur est possible de réussir face à cette situation difficile.
L’agriculture de conservation est constituée de pratiques simples dont peuvent se servir les agriculteurs et les agricultrices pour s’attaquer aux répercussions négatives du changement climatique et apprendre à « cultiver avec la nature. » Cela peut nécessiter un ajustement ou une modification des méthodes agricoles traditionnelles pour tirer un maximum d’avantages des pluies parfois maigres ou irrégulières, ainsi que d’autres sources d’eau disponibles pour les cultures.
Beaucoup d’agriculteurs et d’agricultrices d’exploitations familiales pensent que seules les personnes instruites peuvent comprendre et pratiquer l’agriculture de conservation. Au contraire, l’agriculture de conservation est adaptée pour les producteurs et les productrices, quel que soit leur niveau d’instruction.
Les pratiques importantes de l’agriculture de conservation englobent la rotation des cultures, la perturbation minimale du sol et le maintien du couvert du sol avec du paillis et des plantes vivantes tout au long de l’année.
Pour les paysans et les paysannes démunis, l’agriculture de conservation nécessite très peu de ressources financières et elle leur permet de dépendre moins des engrais chimiques s’ils utilisent des cultures-abris et les techniques de rotation de culture recommandées. Cette indépendance vis-à-vis des intrants externes est une raison pour laquelle l’agriculture de conservation est pratique pour les agriculteurs et les agricultrices d’exploitations familiales, et en particulier pour ceux qui manquent réellement de main-d’œuvre.