admin | juillet 20, 2015
Un rédacteur en chef et un avocat-défenseur des droits de l’homme ont finalement été acquittés par la Cour suprême du Swaziland en fin juin.
L’avocat-défenseur des droits de l’homme, Thulani Maseko et le rédacteur en chef, Bheki Makhubu, ont été arrêtés en mars 2014, après avoir écrit et publié dans un magazine local des articles critiquant la gestion d’un dossier impliquant un fonctionnaire par le juge en chef de la Cour.
Le dossier de M. Maseko et M. Makhubu avait suscité l’étonnement, car cela violait leurs droits constitutionnels à la liberté d’expression et à un procès équitable.
M. Makhubu déclare : « J’espère que cela servira de leçon à tous … nous savons désormais ce que cela signifie d’avoir une constitution. Ce n’est pas que du papier, c’est une chose vivante. »
Phakama Shili est l’agent des services d’assistance judiciaire de la section du Media Institute of Southern Africa au Swaziland. Il explique : « Les tribunaux ont donné raison aux citoyennes et aux citoyens du Swaziland. Cette décision établira un bon fondement pour les réformes en ce qui a trait à la manière dont la liberté d’expression est perçue au Swaziland. »
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