Tanzanie : Des aviculteurs locaux dépensent moins en nourrissant les poules locales avec des aliments disponibles sur place

| octobre 2, 2022

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Nouvelle en bref

Veronika Masaka est une avicultrice originaire de Mvumi, un village de la région de Dodoma, au centre de la Tanzanie. Elle a décidé d’élever des poules locales à cause de la cherté des aliments des poules de race hybride. Elle déclare : « Mes poules passent 10 heures à l’extérieur du poulailler, et pendant tout ce temps, elles sont occupées à chercher de la nourriture. Mais je m’assure toujours qu’elles ont assez d’eau à boire à l’extérieur du poulailler. » Pour être certaine que ses poules ont une alimentation variée, madame Masaka a élaboré un programme d’alimentation hebdomadaire qui inclut une variété de fruits, de légumes et de feuilles. Même si les poules locales sont plus faciles à nourrir et élevées que les races hybrides, madame Masaka affirme que les maladies constituent un problème majeur. Elle explique : « Pour pallier ce problème, je vaccine toujours mes poules, car je suis consciente qu’elles peuvent contracter des maladies lorsqu’elles se baladent pour chercher de la nourriture. »

C’est un après-midi de mardi et ciel est bleu clair. La concession de Veronika Masaka est tranquille, mais un vent frais souffle et les feuilles sèches tombent des arbres, annonçant l’arrivée de la saison sèche.

Madame Masaka est en train de nourrir ses poules. L’avicultrice de 57 ans jette des restes du repas de la nuit dernière aux poules avant de les laisser quitter sa concession pour aller chercher de la nourriture.

Elle déclare : « Mes poules passent 10 heures à l’extérieur de leur poulailler, et pendant tout ce temps elles sont occupées à chercher de la nourriture. Mais je m’assure toujours qu’elles ont assez d’eau à boire à l’extérieur du poulailler. »

Madame Veronika Masaka est une avicultrice originaire de Mvumi, un village de la région de Dodoma, au centre de la Tanzanie. Elle a décidé d’élever des poules locales à cause de la cherté des aliments des poules de race hybride.

Elle explique : « En termes d’aliments, les poules locales sont faciles à élever, car j’utilise des restes de nourriture et de fruits, des herbes et des feuilles vertes pour éviter les dépenses. Je leur donne toujours ces aliments avant de les laisser sortir. »

Madame Masaka a un troupeau de 500 poules. Bien que les poules locales soient plus faciles à nourrir et à élever que celles de race hybride, madame Masaka soutient que les maladies constituent un problème majeur.

Elle déclare : « Pour pallier ce problème, je vaccine toujours mes poules, car je suis consciente qu’elles peuvent contracter des maladies lorsqu’elles se baladent pour chercher de la nourriture. »

Pour minimiser les risques de maladies, madame Masaka donne également de la bonne eau et de bons restes d’aliments à ses poules avant qu’elles quittent leur poulailler le matin. Cela permet aux poules de ne pas trop s’éloigner pour aller chercher de la nourriture et de l’eau.

Elle explique : « Ainsi, lorsque les poules ont besoin d’eau, elles peuvent en trouver facilement dans ma concession plutôt que de rester longtemps sans boire ou de boire de l’eau sale qui peut provoquer des maladies. »

Pour s’assurer que les poules consomment divers aliments, madame Masaka a élaboré un programme d’alimentation hebdomadaire. Elle explique : « Par exemple, le mardi, je cherche souvent des feuilles vertes et des légumes comme les épinards et le chou pour nourrir mes poules. »

Elle ajoute : « Je ramasse également d’autres feuilles comme les herbes et je les mélange pour réduire le coût des aliments des poules. Les poules obtiennent des vitamines supplémentaires et du calcium qui provient des feuilles de végétaux. »

Madame Masaka donne également à ses poules des fruits comme la goyave et la banane. Les fruits leur fournissent de la vitamine C et d’autres nutriments qui les protègent contre les maladies.

Silvester Gideon est un autre aviculteur local qui nourrit ses poules locales avec des aliments locaux. Il leur donne du son de mil et de maïs chaque matin avant qu’elles aillent chercher à manger.

Il raconte que le fait de nourrir les poules avec ces aliments disponibles localement lui permet de réaliser plus de bénéfices, car il dépense moins pour l’achat de la moulée pour volaille.

Monsieur Gideon réalise un profit de 10 000 shillings tanzaniens (50 $ US) sur chaque 10 poules qu’il vend. Il déclare : « Je vends les poules locales aux gens qui organisent des cérémonies comme les mariages. Je vends également aux gens de la ville, à différents hôtels et aux fournisseurs. »

Madame Masaka soutient que le coût élevé de la moulée pour les poules l’oblige à continuer d’élever des poules locales.

Elle explique : « Les dépenses pour l’alimentation de 100 poules de race hybride sont très élevées. Par exemple : un sac de moulée de volaille de 50 kilogrammes coûte environ 70 000 shillings tanzaniens (35 $ US). »

À ses dires, elle continuera d’élever des poules locales, car cela l’aide à subvenir aux besoins de sa famille.

La présente nouvelle a été produite grâce au soutien financier de la Fondation Biovision.

Photo : Poules au Bénin. Crédit : Arne Hoel pour la Banque mondiale.