Ouest du Kenya: Des inondations déplacent des centaines de gens et causent des pertes agricoles (Agro Radio Hebdo, AllAfrica)

| décembre 12, 2011

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John Owida et sa famille sont parmi les centaines de familles qui ont perdu leurs cultures, dans l’ouest du Kenya et se retrouvent sans abri, suite à de récentes inondations. Les districts de Siaya et Ugenya sont les régions les plus touchées, près d’Ugunja, où la rivière Nzoia est sortie de son lit après de fortes pluies.

M. Owida explique: « Ma famille et moi n’avons plus de maison, maintenant. Ma maison et mon bétail ont complètement été balayés par la rivière. Nous comptons sur la générosité des voisins et de bienfaiteurs pour trouver un endroit où passer la nuit. »

Des torrents d’eau ont balayé les fermes qui se trouvaient le long de la rivière. Les gens ont perdu leurs réserves de nourriture, leurs animaux et leurs biens. Plus de 100 familles campent dans des écoles et dans d’autres établissements, en attendant de recevoir de l’aide du gouvernement.

Le Centre de Ressources Communautaires d’Ugunja est l’un des partenaires radiodiffuseurs de Radios Rurales Internationales qui se trouvent dans cette région.  Aggrey Omondi en est le directeur exécutif.  Il estime que plus de 20 000 personnes sont affectées. Il a dit, par courrier électronique, que la situation est tellement grave que toute forme d’aide est la bienvenue. Les besoins immédiats incluent les services médicaux, la nourriture, les couvertures et les lits. Les eaux ne se sont pas encore retirées, et les conditions sont en train d’empirer. M. Omondi dit: « On a commencé à voir des cas de maladies liés à l’eau comme le choléra, et nous souhaiterions agir mais nous n’avons aucune ressource pour faire quoi que ce soit, à par rendre visite [aux gens] et [leur] donner des conseils. »

La Croix Rouge kenyane distribue de l’huile de cuisine, des couvertures et des médicaments. Mais M. Omondi soutient que la réponse des agences d’aide est lente. Il dit: « Il y a de nombreux endroits que la Croix Rouge n’a pas encore atteints, malgré des appels désespérés pour venir en aide à des bébés et des hommes âgés que nous avons trouvés accablés par la rudesse du froid. » M. Omondi et ses collègues vont à la rencontre des personnes affectées dans leurs camps, et collectent des données pour les partager avec les autorités.

Les responsables sont en train d’évaluer les besoins et conseillent aux gens de se déplacer vers des zones de plus haute altitude pendant que les secours s’organisent.