Cameroun : Commercialiser des chips de noix de coco aux goûts des consommateurs (Agribusiness TV)

| avril 24, 2017

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L’entreprise de Stéphane Kouam a démarré avec comme seules ressources une noix de coco et un couteau. Mais quatre ans plus tard, il produit sept différentes saveurs de chips de noix de coco, et prête attentivement l’oreille aux suggestions de ses fidèles client(e)s concernant les nouvelles saveurs et les modifications qu’il doit apporter à sa recette.

En 2013, Mr. Kouam songeait à démarrer sa propre entreprise de transformation de noix de coco. Il se rappelle : « La difficulté c’était de trouver un marché, [ainsi] qu’un outil qui permet de fabriquer les chips de noix de coco. »

Après avoir prospecté de nombreux marchés à Yaoundé et Douala, il a finalement trouvé un forgeron et a travaillé avec lui en vue de fabriquer un couteau parfait pour trancher finement les noix de coco.

Pour faire les chips de noix de coco, Mr. Kouam vide la noix de son lait et retire la coque externe dure. Puis il tranche la noix en fines tranches qu’il fait sécher. Pour terminer, il emballe les chips obtenues dans des sachets en plastique.

La société s’appelle Micam et a commencé avec une seule saveur en 2013. Mr. Kouam se rappelle : « Je n’avais qu’un produit. Il était cassant, croustillant et avait besoin d’un conditionnement. »

Il ajoute : « On travaille ainsi pendant six mois pour objectif de faire connaître le produit. On a commencé l’anné 2016 avec quatre varietés : original, cacao, caramel et vanille. »

En 2016 aussi, ses client(e)s ont demandé un produit de substitution pour le sucre. La société les a écoutés et a commencé à utiliser du miel en guise d’édulcorant naturel.

Mr. Kouam déclare : « On continue à travailler, on écoute le marché qui nous dit on aime tel parfum, on aime tel parfum. Nous avonseu des demandes de chips à la fraise, de chips au café, de chips à la banane, de chips aux fruits, de chips au chocolat. Nous somme rentrés à chaque fois dans les laboratoires et avant la fin de 2016, on réussit à produire des chips de noix de coco à la fraise et des chips de noix de coco au café. »

Il travaille actuellement avec deux employés, ainsi que sa femme. Joelle Kouam raconte : « Beaucoup de personnes aimeraient bien manger la noix de coco transformé. Mais comme la plupart de personnes vendent les noix de coco au bord des routes poussiéreuses. Là ici, non seulement en chips, c’est fondant et en plus la consommation est facile. C’est bien emballé, bien conditionné et il n’y a pas de soucis à se faire. »

Aujourd’hui, avec son entreprise en plein essor, Mr. Kouam commercialise ses chips de noix de coco dans de petites boîtes en carton, sur lesquelles sont étiquetées sa marque et la saveur.

L’entreprise a démarré lentement, mais grâce aux bonnes techniques de commercialisation et à l’écoute de sa clientèle, Mr. Kouam sait qu’un produit se vendra bien. Il déclare : « On n’a pas besoin de millions pour commencer. On a besoin de trouver une idée à laquelle on croit. De s’y attacher fermement et de batailler chaque jour. »

Le présent article est inspiré d’une vidéo d’Agribusiness TV intitulée « Cameroun : Des chips de noix de coco de différentes saveurs. » Pour voir l’intégralité de la vidéo, cliquez sur : http://www.agribusinesstv.info/Cameroun-Des-chips-de-noix-de-coco_v122.html

Photo : Agribusiness TV