Burkina Faso : Une famille agricole profite de plusieurs manières de la vaccination de ses volailles (AgribusinessTV)

| décembre 7, 2020

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Nouvelle en bref

Au centre-ouest du Burkina Faso, l’élevage de poules est très rentable. Mais pour maximiser leurs revenus et d’autres avantages, il faut garder ces volailles en bonne santé. Dans cette optique, Hélène Kabré et son mari, Rakiswiligré, apprirent à vacciner leurs poules. Ils offrent également des services de vaccination à d’autres éleveurs(euses) pour permettre à tout le monde de tirer profit de l’élevage de l’élevage des volailles. Le couple est actuellement prospère, mais ça n’a pas été toujours facile. Ils durent sensibiliser plusieurs dans leur village sur l’importance des vaccinations. Madame Kabré affirme qu’ils ont profité de réunions ou de rassemblements communautaires pour parler de l’importance des vaccinations.

À Nandiala, au Burkina Faso, l’élevage des poules est une activité lucrative. Elles rapportent facilement de l’argent. Selon Hélène Kabré : « Elles permettent de résoudre facilement les problèmes. »

Nandiala est à 80 kilomètres à l’ouest de Ouagadougou, dans la province de Boulkiemdé, dans la région du centre-ouest du Burkina Faso. Ici, madame Kabré et son mari élève des volailles qui offrent plusieurs avantages, dont leurs fientes qui peuvent servir d’engrais.

Mais, pour mieux profiter de l’élevage des poules, il faut les garder en bonne santé. Alors, madame Kabré et son mari, Rakiswiligré, ont appris à vacciner leurs poulets. Ils offrent aussi ce service aux autres éleveurs(euses) de leur village pour que tout le monde puisse bénéficier de la rentabilité des volailles. 

Madame Kabré explique : « Je suis devenue vaccinatrice de volailles parce que nous faisons de l’élevage de volailles et il y avait beaucoup qui mourraient. Dans notre village, il n’y avait pas encore de vaccinateur de volaille. C’est pourquoi nous avons choisi d’apprendre à vacciner afin de réduire la mortalité de la volaille. »

La vaccination s’est révélée avantageuse à deux titres. Leur troupeau a augmenté, ainsi que la demande pour les services de vaccination.

Monsieur Kabré explique : « Au début, nous sortions ensemble pour faire les vaccinations. Mais avec le temps, notre cheptel a augmenté et nous ne pouvions plus sortir de la maison tous les deux en même temps. Maintenant, des fois, je sors vacciner les soirs et elle reste à la maison. Le lendemain, tôt le matin, elle sort vacciner pendant que je garde la maison. C’est ainsi que notre travail évolue. » 

Ce n’était pas toujours facile. Ils ont dû sensibiliser plusieurs dans leur village sur l’importance des vaccinations. Madame Kabré explique qu’ils profitaient des réunions ou des rassemblements communautaires pour parler de la vaccination. Ils organisaient même leurs propres rencontres de sensibilisation. 

Elle déclare : « Nous aidons la population à travers notre approche. Si nous nous croisons quelque part, nous les sensibilisons. Si un individu nous fait appel pour la vaccination de poulets nous pouvons également approcher son voisin pour le sensibiliser pour qu’il suive les pas de l’autre. Cela pourrait aider. » 

Maintenant, ils sont contents de l’attitude des gens du village par rapport aux vaccinations. Madame Kabré affirme qu’ils reçoivent des demandes tous les jours. Monsieur Kabré estime que dans l’année, ils peuvent vacciner 1 000 à 1 500 têtes. 

C’est peut-être un peu étrange de voir une femme comme vaccinatrice de volailles, mais madame Kabré déclare : « En tant que femme dans le métier, je peux dire que c’est facile. C’est facile quand tu te donnes à fond au travail. »

Elle ajoute que l’activité ne prend pas beaucoup de temps, alors elle peut consacrer la journée à toutes ses autres tâches et garde la soirée pour faire sa tournée de vaccination. Les rendez-vous sont pris à l’avance, alors elle peut bien planifier toutes ses activités. 

C’est aussi étrange de voir un mari et sa femme travailler ensemble de cette manière. Monsieur Kabré déclare : « Par moment, dans notre environnement, ce n’est pas évident que des gens t’encouragent parce que tu travailles avec ton épouse. Au début, ici, beaucoup de personnes trouvaient que c’était une bêtise. Ils ne comprenaient pas qu’on se promène à deux pour vacciner de la volaille. Ils ne considéraient pas cela comme un travail. Mais de nos jours, ils sont tellement nombreux à défiler ici pour qu’on les forme. » 

Les deux partagent le travail et les bénéfices du travail. Ils ont acheté une charrette et construit une maison dans la cour. Ils ont aussi investi dans les autres choses pour la production avicole. C’est grâce à une bonne production avicole qu’ils ont pu vendre leurs poules lors d’une foire l’an dernier et gagner assez d’argent pour acheter un taxi moto.Cette nouvelle est inspirée d’une vidéo intitulée « Burkina Faso : Producteurs et vaccinateurs villageois de volaille, » initialement réalisée par AgribusinessTV. Pour regarder la vidéo, cliquez sur : https://agribusinesstv.info/fr/burkina-faso-producteurs-et-vaccinateurs-villageois-de-volaille/.