admin | juin 12, 2017
Il existe 125 réservoirs d’eaux pluviales dans le district de Luweer, au centre de l’Ouganda. Cela est l’œuvre du groupement féminin Kikunyu Kwagala, dont ’objectif est d’améliorer l’agriculture et les conditions d’hygiène.
Les femmes répandent l’information sur l’assainissement et l’hygiène entre elles et leurs communautés. Chaque membre est encouragé à avoir une latrine à fosse, un ouvrage pour le lavage des mains et une fosse pour l’élimination des ordures, ce qui fait d’elles des modèles dans leurs communautés.
Agnes Namuga Mugwanya est la présidente du Kikunyu Kwagala. Elle affirme qu’autrefois, plusieurs personnes se fiaient aux barrages aménagés dans les vallons pour avoir de l’eau, et elles partageaient cette eau avec les animaux. L’eau du barrage se trouvait loin et était potentiellement contaminée par les animaux.
Elle explique : On pouvait passer trois ou quatre heures au barrage. Mais la situation est en train de changer, car nous récupérons les eaux de pluie et nous les conservons, et c’est pratique, surtout pour l’agriculture.
Les réservoirs d’eaux pluviales signifient un accès plus facile à l’eau pour l’agriculture et l’assainissement. Les femmes économisent également l’argent qu’elles dépensaient pour traiter l’eau.
Edward Lukwago est un agent de Busoga Trust, une ONG britannique installée en Ouganda. Il soutient que le succès de ce groupement féminin est le fruit de leur dur labeur, et leur volonté d’apprendre. Il ajoute : Elles réalisent tous les travaux de construction des réservoirs d’eaux pluviales en groupe parce qu’elles sont formées et maîtrisent l’art de construire et d’entretenir ces réservoirs.
Les femmes nettoient elles-mêmes les réservoirs et elles peuvent proposer leurs services pour construire des réservoirs d’eau pour d’autres personnes. Elles sarclent même les buissons autour des habitations pour éliminer les sites de reproduction des moustiques.
L’hygiène est absolument importante, car les eaux contaminées peuvent provoquer un certain nombre de problèmes de santé, dont la diarrhée et le choléra.
John Paul Kibalama est le chef du sous-comté. Selon lui, ces femmes sont des modèles et il espère qu’elles obtiendront des fonds pour amplifier leur campagne de promotion de récupération de l’eau.
Jane Habawanda possède un réservoir d’eaux pluviales dans la région. La femme de 54 ans raconte qu’elle avait l’habitude de parcourir sept kilomètres à pied pour se rendre au barrage du vallon le plus proche pour y puiser de l’eau. Elle explique : Nous avions l’habitude de marcher longtemps, pour aller chercher de l’eau pour les travaux agricoles et les besoins de la famille. Maintenant, l’eau se trouve juste à côté de nos concessions.
Le présent article est inspiré d’un article intitulé : « Rural women’s group changes lives through sanitation project. » (Un groupement de femmes rurales transforme les conditions de vie grâce à un projet d’assainissement) Pour lire l’intégralité de l’article, cliquez sur : http://www.monitor.co.ug/artsculture/Reviews/Rural-women-s-group-changes-lives-through-sanitation-projects/691232-3846674-kg3drw/index.html
Photo : Femmes du district de Luweero. Mention de source : The Monitor