admin | juin 13, 2016
Le sol des berges du lac Tumba près de Bikoro s’épuisait graduellement. Mais, il y a cinq ans, un projet local visant à reboiser la région a été lancé, et la ville reverdit.
La commune de Bikoro est située au bord du lac Tumba, dans la province de l’Équateur, à l’ouest de la République démocratique du Congo. De jeunes plants d’acacias et de leucaena poussent là-bas. Ils ont été choisis parce que ce sont des espèces qui poussent vite. Dans certaines régions, les arbres mesurent déjà plus de trois mètres, et une petite forêt prend vie tout doucement.
Amba Eyenga demeure à Bikoro. Elle affirme que le reboisement a transformé sa vie. Les arbres constituent un important brise-vent. Sans eux, les forts vents qui balaient la zone du lac emportent les toitures des habitations. Elle déclare : « Ma maison est maintenant protégée. »
La demande pour les semis d’arbre a également créé une nouvelle possibilité d’affaires pour Mme Eyenga qui possède désormais une pépinière.
Julien Mathe est le président du Groupe d’Action pour Sauver l’Homme et son Environnement, ou GASHE. L’ONG appuie les villageois qui habitent près du lac Tumba. M. Mathe explique : « La population subissait sans le savoir les effets du changement climatique liés au déboisement des berges du lac. Ils ne comprenaient pas que leur mode de vie avait des conséquences sur l’environnement et provoquait un changement au niveau du climat. Il était par conséquent nécessaire d’impliquer la population dans la recherche d’une solution durable. »
Le projet de reboisement couvre 44 hectares de terres jouxtant le lac Tumba et a permis la plantation de 3 450 arbres. Les villageois ont également appris l’importance des forêts et des bonnes pratiques environnementales.
Mme Eyenga déclare : « Plusieurs familles ne se préoccupaient pas de la situation et ne comprenaient pas pourquoi il était nécessaire de planter des arbres. Maintenant, je comprends le rôle important que jouent les arbres dans la vie de l’être humain. »
Les villageois savent également quoi faire exactement avec les graines d’acacia. Mme Eyenga explique : « Les arbres m’offrent également une solution pour laver les vêtements de ma famille. Les graines vertes des acacias ont les mêmes propriétés que le savon. Je les écrase et les laisse tremper avec les vêtements avant de rincer ces derniers le lendemain. Cela donne d’excellents résultats. »
Pour lire l’intégralité de l’article duquel provient cette histoire intitulée « Les acacias ont changé ma vie », cliquez sur : http://www.cd.undp.org/content/rdc/fr/home/ourwork/environmentandenergy/successstories/Sample_Success_Story_1/
Photo: Amba Eyenga Crédit: Papy Mulamba, PNUD-RDC 2015