Une Kényane adopte l’agriculture de conservation et améliore ses conditions de vie

| décembre 5, 2016

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L’article de cette semaine qui nous provient de la Guinée parle des avantages du labour zéro. Notre Texte radiophonique de la semaine dresse le portrait d’une agricultrice kényane qui a adopté plusieurs pratiques liées à l’agriculture de conservation, dont la culture sans labour.

À l’ouest du Kenya, les conditions climatiques difficiles et les mauvaises pratiques agricoles entraînent une perte de sol et de couvert végétal. Cela réduit la fertilité des sols et force les agriculteurs à trop se fier aux pluies, car les sols sont incapables de retenir l’eau. Si le sol n’est pas humide, les cultures sensibles à la sécheresse peuvent flétrir et devenir une perte totale. Toutefois, on peut pallier cette situation à l’aide de pratiques agricoles telles que l’agriculture de conservation, qui, après quelques mois ou quelques années, améliorent la structure du sol et permettent d’accroître le rendement.

L’agriculture de conservation est une technique agricole qui englobe des méthodes particulières visant à conserver le sol et d’autres ressources naturelles, tout en améliorant le rendement cultural et la sécurité alimentaire. Cette technique consiste en des pratiques telles que le paillage avec des résidus de cultures et d’autres végétaux, la rotation des cultures, ainsi que le labour minimal du sol, outre le fait d’éviter ou de réduire au maximum l’application d’autres méthodes qui perturbent le sol de surface. À l’ouest du Kenya, l’agriculture de conservation consiste également en l’utilisation de fumier organique ou d’engrais vert provenant de plantes locales telles que le Tithonia.

Le présent texte radiophonique relate l’histoire d’une veuve qui vivait isolée des autres membres de sa communauté jusqu’à son adhésion à une association paysanne. Les membres de l’association ont commencé par cultiver le maïs, leur denrée de base, et ont été par la suite initiés à l’agriculture de conservation. Après avoir appris des pratiques agricoles durables par le biais de l’association, cette veuve a diversifié ses activités agricoles, et ses moyens de subsistance, ce qui n’a fait qu’améliorer ses conditions de vie.

Si vous souhaitez utiliser le présent texte comme document de recherche ou vous en inspirer pour réaliser vos propres émissions sur l’agriculture de conservation dans votre région, entretenez-vous avec des agriculteurs, des agricultrices et des experts qui pratiquent ce type d’agriculture ou qui s’y connaissent bien. Vous pourriez leur poser les questions suivantes :

Quels sont les problèmes agricoles locaux que pourrait résoudre l’agriculture de conservation?

Les agriculteurs et les agricultrices locaux ont-ils du succès avec l’agriculture de conservation?

Quels sont les obstacles à l’adoption du labour minimal et d’autres pratiques ayant trait à l’agriculture de conservation, et comment ces derniers peuvent-ils être surmontés?

http://scripts.farmradio.fm/fr/radio-resource-packs/recueillir-et-utiliser-les-reactions-de-lauditoire-et-evaluer-les-emissions-radiophoniques/une-kenyane-adopte-lagriculture-de-conservation-et-ameliore-ses-conditions-de-vie/