La nouvelle qui nous provient cette semaine de l’Ouganda parle d’agriculteurs et d’agricultrices qui cultivent le piment oiseau. Le piment oiseau n’est pas une culture de base, mais plutôt une culture qu’on pourrait appeler une culture-créneau. Le texte radiophonique de cette semaine parle d’une autre culture-créneau, la noix de cajou.
Les cultures-créneaux sont des cultures spécialisées pour lesquelles il existe un marché très particulier, mais restreint. Comme ce marché est restreint, ce ne serait pas bon pour un agriculteur ou une agricultrice de cultiver pour un marché à créneaux lorsque plusieurs autres comme lui ou elles peuvent également pénétrer celui-ci facilement. Par conséquent, un bon marché à créneaux est celui où il existe une certaine barrière d’entrée. Par exemple : une denrée pourrait nécessiter un climat très particulier, ou il lui faudrait peut-être plusieurs années avant de parvenir à maturité. Ce ne serait pas également une bonne idée de pénétrer un marché à créneaux contrôlé par un groupe plus influent ou mieux financé, car il est probable que nous ne parveniez pas à vendre votre denrée ou que vous soyez obligé de cesser votre activité. De plus, pour entrer sur des marchés à créneaux avec des cultures d’exportation, il est très important d’avoir des contacts avec de plus grandes organisations internationales comme le démontre le présent texte radiophonique.
Les noix de cajou sont une culture-créneau que certains agriculteurs et agricultrices d’exploitations peuvent réussir à cultiver. En Tanzanie et dans d’autres pays africains, la noix de cajou est principalement cultivée par les agriculteurs et les agricultrices d’exploitations familiales sur de petites parcelles de terre. En Tanzanie, on la cultive surtout dans les plaines côtières. Différents problèmes, dont les maladies des plantes et la dégradation des marchés, ont considérablement nui au secteur tanzanien de la noix de cajou ces dernières années. Toutefois, au cours de la dernière décennie, elle a fait un retour en force en Tanzanie.
La noix de cajou pousse mieux dans des régions relativement plates situées à moins de 1 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle préfère les sols relativement fertiles, et a besoin de pluie pendant cinq ou sept mois. La période des pluies doit être suivie de journées ensoleillées et sèches. La plante produit mieux lorsque la température varie entre 24 et 28 degrés. Elle aime la lumière et a besoin de beaucoup d’espace. Le taux d’humidité doit être faible en saison sèche, pour éviter l’apparition des maladies. Si la région d’où vous émettez jouit de ces conditions, il est possible que la culture de la noix de cajou y réussisse. Toutefois, comme l’indique le texte radiophonique, il existe d’autres choses qui peuvent aider les producteurs et les productrices à réaliser des bénéfices en cultivant de la noix de cajou, y compris l’adhésion à une bonne association paysanne, l’application de meilleures pratiques de gestion et la collaboration avec d’autres acteurs et actrices du secteur, dont les transformateurs.
Le présent texte radiophonique raconte l’histoire d’une collaboration fructueuse entre une association de producteurs de noix de cajou au sud de la Tanzanie, une ONG internationale et un transformateur de noix de cajou. La collaboration avec tous les maillons de la chaîne d’approvisionnement, depuis le producteur jusqu’au transformateur, permet aux agriculteurs et aux agricultrices d’avoir de meilleurs revenus, une meilleure sécurité et de l’espoir pour l’avenir.
http://scripts.farmradio.fm/fr/radio-resource-packs/pochette-80/succes-des-agriculteurs-tanzaniens-avec-un-plan-cooperatif-de-culture-des-noix-de-cajou/ [1]