Les petits pisciculteurs et piscicultrices du Malawi recherchent des marchés fiables

| novembre 16, 2015

Téléchargez cette nouvelle

L’article de cette semaine qui nous provient du Togo présente une famille qui a délaissé la pêche dans les eaux de l’océan au profit de la pisciculture. Face à la diminution des prises de poissons disponibles dans les réserves naturelles des lacs et des rivières, la pisciculture s’impose de plus en plus comme une solution de rechange à travers le monde.

Au Malawi et dans d’autres pays africains, cependant, des difficultés se posent au niveau de la pisciculture, et les marchés peu fiables en sont une des plus importantes. Comme nous le démontre le Texte radiophonique de la semaine, un aspect de ce problème est que les petits pisciculteurs et piscicultrices ne parviennent pas à satisfaire la demande sur les marchés en place et fiables, tels que les supermarchés et les hôtels.

Le présent texte radiophonique s’inspire d’entretiens réalisés avec des piscicultrices et des pisciculteurs qui travaillent avec la University of Agriculture and Natural Resources de Lilongwe, au Malawi, en collaboration avec la Fondation Kawio. Le texte propose également un entretien avec le directeur du programme d’aquaculture basé à l’université, ainsi qu’un chercheur qui travaille avec les piscicultrices et les pisciculteurs sur le terrain.

Si vous décidez de vous inspirer de ce texte radiophonique pour produire votre propre émission, vous pourriez vous entretenir avec des piscicultrices, des pisciculteurs et d’autres personnes, et leur poser les questions suivantes :

  • Jusqu’à quel point les agricultrices et les agriculteurs élèvent-ils du poisson dans votre pays?
  • Sous quelle forme les piscicultrices et les pisciculteurs de votre pays commercialisent-ils leur poisson? Frais ou transformé? Quelles sont les préférences des consommatrices, des consommateurs, ainsi que des piscicultrices et des pisciculteurs?
  • Quelles sont les espèces de poisson que les piscicultrices et les pisciculteurs aiment et élèvent?
  • Que font le gouvernement et les ONG pour s’assurer que les piscicultrices et les pisciculteurs disposent de marchés pour leur poisson?
  • Est-ce que les piscicultrices et les pisciculteurs vendent leurs produits en groupe ou individuellement?
  • Quelles sont les autres difficultés que les piscicultrices et les pisciculteurs rencontrent dans la commercialisation de leurs produits?

En plus de vous entretenir directement avec des piscicultrices, des pisciculteurs et d’autres principaux intervenant(e)s du secteur aquacole local, vous pourriez vous inspirer de ces questions pour réaliser une tribune téléphonique ou une émission durant laquelle les gens peuvent envoyer des SMS.

http://www.farmradio.org/fr/radio-resource-packs/100-aquaculture-la-chaine-de-valeur/les-petits-pisciculteurs-et-piscicultrices-du-malawi-recherchent-des-marches-stables/