admin | décembre 7, 2015
Emily Nyoni espérait étudier en médecine jusqu’au jour où elle s’est retrouvée enceinte. Elle a été obligée d’interrompre ses études, et s’est retrouvée simplement parmi les milliers de filles enceintes renvoyées chaque année des écoles tanzaniennes.
La législation adoptée par le gouvernement en 2012 stipule que les filles enceintes ont commis une « infraction au code de moralité. » Cependant, les autorités ont convenu d’élaborer une nouvelle politique pour expliquer clairement que les filles pouvaient reprendre leurs études après avoir accouché.
Editha Assyey est avocate, et milite en faveur des droits de la femme. Elle soutient que les filles sont toujours considérées comme les fautives. Mme Assey déclare : « La nouvelle politique devrait tenir compte de la vulnérabilité de ces filles. Il devrait y avoir un système juridique pour les protéger. De plus, les sanctions devraient être plus lourdes pour dissuader les coupables. »
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