Soudan du Sud : Des survivants de la violence confrontés à une nouvelle crise

| février 29, 2016

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Près de 18 personnes sont mortes la semaine dernière quand des soldats des troupes gouvernementales ont fait irruption dans un camp de protection des civils (PoC), à Malakal, au Soudan du Sud. Les personnes qui se trouvaient dans le camp tentèrent désespérément d’échapper aux fusillades et à un incendie qui a détruit la moitié du camp.

Quelque 15 000 personnes, dont des Nuers et des Shilluk en particulier, ont trouvé refuge sur une petite portion de terre, non loin de la base de la force de maintien de la paix de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), située à 500 mètres du PoC. Environ 5 000 personnes essentiellement des Dinka se sont réfugiés dans la ville voisine de Malakal. Près de 25 000 personnes vivent toujours dans les zones du PoC épargnées par l’incendie.

Il est désormais demandé aux travailleurs humanitaires de faire quelque chose de quasi impossible, à savoir, offrir dans l’immédiat des services à 20 000 personnes déplacées de leur site de refuge de départ, et planifier la reconstruction du camp. Il s’agit d’une situation humanitaire inquiétante.

John McCue est le chef des opérations de l’Organisation internationale pour les migrations, basée à Juba, la capitale du Soudan du Sud. Il déclare : « C’est complètement intenable, l’espace est exigu, et trop bondé … il n’y a rien qu’on puisse faire. La priorité c’est que la MUNISS prouve à la population qu’elle peut assurer sa sécurité dans le PoC. C’est la seule solution. Par ailleurs, nous risquons d’être confrontés à un risque sanitaire majeur. »

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