Ouganda : Les arrestations arbitraires et l’usage de force excessive ralentissent le débat à l’approche du scrutin

| décembre 14, 2015

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La police ougandaise a procédé à l’arrestation arbitraire de certains responsables de l’opposition et utilisé une force excessive pour disperser des manifestations politiques qui se déroulaient paisiblement, selon un récent rapport d’Amnesty International.

Le rapport « Nous venons les disperser, » soulève un ensemble de cas de violation des droits humains, survenus entre juillet et octobre 2015. Ses auteurs accusent la police d’avoir maintes fois placé des opposants politiques, y compris des candidats au scrutin présidentiel, sous « arrestation préventive, » et d’avoir lancé des gaz lacrymogènes et tiré des balles en caoutchouc sans distinction sur ceux qui manifestaient paisiblement.

Muthoni Wanyeki est le directeur régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs. Il déclare : « Les Ougandais doivent être libres de participer aux rassemblements politiques et soutenir des candidats, quelles que soient leurs affiliations politiques. Toute personne incriminée dans ces violations doit être traduite en justice. »

Pour lire l’intégralité de l’article, cliquez sur : https://www.amnesty.org/en/latest/news/2015/12/uganda-arbitrary-arrests-and-excessive-use-of-force-hindering-debate-in-run-up-to-elections/

Pour lire le rapport complet d’Amnesty International, cliquez sur : https://www.amnesty.org/en/documents/afr59/2983/2015/en/