admin | avril 25, 2016
Il y a deux ans, Boko Haram a kidnappé 276 lycéennes. Bien que 57 d’entre elles aient réussi à s’échapper, 219 manquent toujours à l’appel. Les filles qui recouvrent souvent leur liberté doivent faire face au rejet de leurs familles et leurs communautés, ainsi qu’à la difficulté de surmonter leur expérience traumatisante.
Une des filles a déclaré s’être fait dire : « Tu es une femme de Boko Haram; ne t’approche pas de nous. »
Leila Zerrougui est la Représentante spéciale des Nations Unies du Secrétaire Général pour les enfants et les conflits armés. Lors de l’anniversaire de l’enlèvement des lycéennes de Chibok, Mme Zerrougi a déclaré : « Il est de notre devoir de leur prêter notre voix et de leur redonner la vie qu’elles méritent. »
Les risques d’enlèvement sont encore trop élevés dans les régions du nord-est du Nigeria en proie au conflit. Selon de hauts responsables onusiens, il se pourrait qu’au moins 7 000 femmes et filles de la région soient victimes d’enlèvement et d’esclavage sexuel.
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Crédit photo: IPS