Kenya : Le phénomène d’urbanisation rapide prive les Massaïs de leurs terres (Trust)

| août 8, 2016

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Il y a quelques années, Josphat Ole Tonkei aurait été en train de faire le décompte de son troupeau de vaches au crépuscule. Aujourd’hui, ce Massaï est encore sur le long trajet qu’il doit parcourir à pied, entre les champs de pâturage et les retenues d’eau, pour atteindre le manyatta, c.-à-d. l’exploitation familiale, où il comptera ses bêtes.

Le phénomène d’urbanisation rapide en cours dans les environs de Nairobi a empiété sur les terres appartenant traditionnellement aux Massaïs, dans les plaines entourant la ville de Kitengela, à 30 kilomètres de la grande ville. Des propriétés commerciales et des ensembles résidentiels protégés occupent désormais la terre sur laquelle M. Tonkei faisait jadis paître son troupeau, obligeant ainsi les éleveurs à aller un peu plus loin pour trouver du pâturage et de l’eau.

M. Tonkei déclare : « Nous ne savons pas qui vend nos terres aux promoteurs immobiliers privés. Nous nous rendons simplement compte qu’elles ont été vendues lorsque nous les voyons ériger des clôtures en béton et construire des bâtiments. »

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Crédit photo: Shadack Kavilu