admin | novembre 9, 2015
Des ONG kenyanes ont réagi avec colère à l’annonce stipulant la révocation probable des agréments de 959 organismes parce qu’ils n’avaient pas justifié correctement leur financement.
Fazul Mohamed Yusuf est le directeur général du Conseil de coordination des ONG, l’organisme de réglementation officiel. Il soutient que la liste des organismes a été transmise aux banques et aux départements ministériels kenyans responsables de la lutte contre le blanchiment d’argent pour qu’ils « puissent mener des enquêtes approfondies et envisager des poursuites. »
Quelques-unes des ONG concernées rejettent les allégations du gouvernement, et accusent le Conseil de porter des accusations non fondées et de nature politique.
Muthoni Wanyeki est le directeur régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et la Région des Grands Lacs africains. Il déclare : « Il se peut que certaines ONG figurant sur la liste ne soient pas opérationnelles ou aient transgressé la loi. Mais, pour d’autres, il s’agit manifestement d’un harcèlement. »
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