admin | mai 4, 2015
Des résident(e)s furieux d’une communauté semi-nomade se sont opposés récemment à la destruction d’une forêt de laquelle ils tirent de plus en plus leurs moyens de subsistance.
La communauté est dépendante de l’élevage de bétail. Mais les animaux souffrent beaucoup des sécheresses qui sont de plus en plus fréquentes. Les agricultrices et les agriculteurs n’ont d’autre choix que de récolter du miel et d’autres produits dans la forêt.
Mark Lolooki est le président du Lpartuk Ranch dans le comté de Samburu, situé à 360 kilomètres au nord de Nairobi, la capitale kenyane. Il raconte : « Les gens d’ici sont prêts à prendre leurs lances et leurs machettes pour protéger la forêt. Ils sont provoqués par des étrangères et des étrangers qui viennent de l’extérieur pour [la détruire]. »
Les protestataires ont menacé d’incendier tout véhicule qu’ils surprendraient transportant du bois qui selon eux proviendrait de leurs forêts.
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