Burundi : Aucun fonds pour assurer les moyens de contraception ou les accouchements sans danger dans les nouveaux camps de réfugié(e)s

| octobre 12, 2015

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Des milliers de réfugiées burundaises risquent de subir des grossesses non désirées, des accouchements risqués et des avortements insalubres, a déclaré le Comité international de secours (IRC) la semaine dernière.

Durant les trois prochains mois, les autorités feront partir 50 000 personnes du camp de réfugié(e)s de Nyarugusu, en Tanzanie, le troisième plus grand camp au monde, pour alléger sa surpopulation.

Les réfugié(e)s seront transférés vers deux nouveaux camps situés à environ 100 kilomètres au nord du camp actuel. Cependant, les camps de Nduta et de Mtembeli se trouvent à 30 kilomètres de l’hôpital le plus proche et ne disposent d’aucun fonds pour les services de la reproduction.

James Ndirangu est le coordonnateur sanitaire de l’IRC en Tanzanie. Il s’inquiète du fait que les gens ne se rendent pas compte de la gravité de la situation. M. Ndirangu déclare : « On doit s’assurer que les femmes accouchent dans de bonnes conditions. Il est impossible de continuer à transporter vers des [services médicaux] situés aussi loin des réfugiées qui sont sur le point d’accoucher ou souffrent de complications telles que des hémorragies. »

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