Peter Dennis | décembre 21, 2020
Nouvelle en bref
Le soir, après avoir fini ses tâches ménagères, Rita Plator s’installe sur sa chaise d’étude pour lire avec son père, Moses. Monsieur Plator a toujours fait la lecture avec ses quatre enfants, car il croit que la lecture est un moyen important pour s’informer. La famille Plator vit à Gbarnga, la capitale du comté de Bong, au centre-nord du Libéria. Père et enseignant depuis plus de 15 ans, monsieur Plator affirme que les parents devraient toujours s’investir plus dans l’éducation de leurs filles. Il ajoute : « Lorsque le temps le permet, nous devons nous engager à faire la lecture avec nos enfants. Et deux ou trois ans plus tard, les enfants développeront leurs habiletés de lecture. Vous réaliserez plus tard que les capacités intellectuelles de l’enfant s’amélioreront si vous travaillez à cela. »
Il est 18 h et Rita Plator, 17 ans, vient juste de terminer ses travaux ménagers. Elle prend son manuel scolaire et s’installe sur sa chaise d’étude pour lire en compagnie de son père, Moses Plator qui lit des livres avec elle et ses trois autres enfants depuis 15 ans.
Il explique : « La lecture peut être une source stable d’information pendant la vie d’un enfant. Elle permet aux enfants d’avoir accès à des manuscrits de façon constante, et elle offre également des avantages aux enfants qui grandissent dans des milieux difficiles. »
Monsieur Plator vit à Gbarnga, la capitale du comté de Bong, dans le centre-nord du Libéria. Il a quatre enfants, dont deux garçons et deux filles qui lisent avec lui depuis tout petit.
Père et enseignant depuis plus de 15 ans, monsieur Plator a une expérience pratique et croit qu’il y a d’énormes avantages à lire avec sa fille. En tant que parent, son éducation doit être une priorité.
Selon lui, les parents devraient s’investir plus dans l’éducation de leurs filles. Monsieur Plator explique : La première chose que nous devons faire, c’est de passer du temps avec nos enfants à la maison au lieu d’avoir l’horaire de travail chargé que les parents ont généralement chaque semaine. »
Il ajoute : « Lorsque le temps le permet, nous devons nous engager à faire la lecture avec nos enfants. Et deux ou trois ans plus tard, les enfants développeront leurs capacités de lecture. Vous réaliserez plus tard que les capacités intellectuelles de l’enfant s’amélioreront si vous travaillez à cela. »
Alice Garmo, une mère de cinq enfants de Gbarnga, lit également avec ses enfants. Elle croit que l’éducation est importante et qu’elle doit commencer à la maison dès le bas âge.
Monsieur Garmo déclare : « Le rôle de la famille est très important dans le processus d’éducation des enfants. [Mais] plusieurs parents sont simplement incapables de passer le temps nécessaire pour la lecture avec leurs enfants à la maison. »
Selon madame Garmo, quand les parents éduquent leurs filles, elles ont la chance de participer pleinement et contribuer positivement au développement de la société.
Elle explique : « Quand j’étais enfant, j’aimais toujours être avec mes parents. Je ne participais pas aux cours supplémentaires offerts dans la communauté, car mes parents m’éduquaient en m’enseignant la lecture, en plus d’autres cours. »
Elle ajoute : « J’ai réalisé plus tard que mes résultats scolaires s’amélioraient. Mes parents et moi sommes devenus très fiers. Presque partout, le maître faisait allusion à moi comme la meilleure élève de l’école. »
Mademoiselle Garmo affirme qu’avec le soutien que ses parents lui ont apporté pendant ses études durant son enfance, elle a pu rivaliser avec les garçons de sa classe. Elle ajoute : « Grâce à mes bons résultats scolaires, il arriva un moment où mes parents n’eurent plus à payer mes frais de scolarité, car l’école leur avait dit de payer juste les frais d’inscription plutôt que les frais de scolarité, surtout parce que j’arrivais à rivaliser avec les garçons. »
Mascelina Marshall Paye est un autre parent de Gbarnga passionnée par l’éducation des enfants. À ses dires, les parents devraient accorder beaucoup d’attention au développement des capacités de lecture de leurs enfants pour en faire de futur(e)s dirigeant(e)s dynamiques.
Madame Paye déclare : « Je recommande au gouvernement de [prendre] des mesures qui permettront à tous les parents de faire de l’éducation de leurs filles une priorité. »
Lucia Fahnbulleh est une jeune élève en dernière année de secondaire. Elle est également une défenseure des causes sociales sensibles au genre au Libéria et tire beaucoup profit des moments de lecture avec ses parents depuis son enfance.
Elle déclare : « J’ai grandi avec mes parents qui passaient du temps avec moi et m’apprenaient à lire et à écrire. Ils m’ont enseigné beaucoup de choses durant les moments que nous passions ensemble. Mes résultats scolaires se sont beaucoup améliorés à cause de l’implication constante de mes parents dans mon éducation. »
David Bar Gbokay est le directeur régional de l’éducation du Libéria. Il soutient que les parents devraient se concentrer sur l’éducation de leurs filles en leur apportant de l’aide pour la lecture, entre autres.
Il explique : « Non seulement l’autonomisation des jeunes filles permettra aux parents d’acquérir une estime de soi, de l’assurance et de se sentir valorisés, mais leur communauté en retirera également des avantages économiques. Très souvent, lorsqu’une fille est éduquée, il est très probable qu’elle retourne dans sa communauté pour faire une différence. »
Monsieur Plator est ravi de constater que beaucoup de parents sont maintenant conscients que lire avec les enfants est avantageux pour leur avenir scolaire. Il ajoute : « La majorité des parents commencent à prendre le temps de lire avec leurs filles à la maison. La lecture a une valeur inestimable. »
La présente nouvelle a été produite grâce au soutien financier du gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires mondiales Canada. Le Projet relatif à l’apprentissage à distance en période de crise est mis en œuvre en partenariat avec CODE, TALLE et WE-CARE.