Meshesha Wondimeneh | décembre 6, 2021
Nouvelle en bref
Taye Mersa est un homme de 25 ans originaire de Woliso, à 100 kilomètres d’Addis Abeba, la capitale de l’Éthiopie. Après avoir obtenu son diplôme de l’université publique, monsieur Mersa décida d’élever de la volaille. Comme toute personne qui se lance dans l’entrepreneuriat, il rencontra des difficultés, mais avec le soutien de ses camarades, monsieur Mersa construisit un poulailler et commença son activité avicole. Malheureusement, il ne savait pas quoi faire exactement pour obtenir des aliments pour les poules. Un jour, monsieur Mersa rencontra le responsable d’une association paysanne qui l’invita à une formation sur l’approvisionnement en aliments et l’accès au marché. Il apprit des choses à la formation, y compris les meilleures techniques d’élevage de volaille, et le moment propice pour vendre les poules et les produits du poulet. Il découvrit également les types d’habitats, d’aliments et de soins recommandés pour leur santé. Désormais, monsieur Mersa renouvelle régulièrement son cheptel et gagne un bon revenu.
Taye Mersa est un homme de 25 ans originaire de Woliso, à 100 kilomètres d’Addis Abeba, la capitale éthiopienne. Après avoir obtenu son diplôme à l’université publique, monsieur Mersa décida d’élever la volaille. Mais, comme tout jeune diplômé qui veut se lancer dans l’entrepreneuriat, il rencontra des difficultés.
Monsieur Mersa acheta d’abord des poules auprès du groupement Ethio-chicken. Il réussissait à élever les poules à la maison en dépit des soucis avec des parents qui se plaignaient qu’il salissait la cour avec les fientes de poules.
Comme on le constate souvent avec l’élevage des poules au village, les poules de monsieur Mersa s’alimentaient grâce à la nourriture qu’elles trouvaient presque toutes seules. Les aliments trouvés çà et là manquent souvent de protéines, d’énergie et de calcium et peuvent entraîner une baisse de la production d’œufs. En tant que débutant, monsieur Mersa ignorait que l’ajout d’aliments supplémentaires à l’alimentation des poules pouvait corriger ces carences, accroître la production d’œufs et améliorer leur résistance aux maladies.
Avec l’aide de ses camarades, monsieur Mersa construisit un meilleur poulailler et commença à développer son activité avicole, en achetant son premier cheptel de poules pondeuses. Mais, malheureusement, il ignorait quoi faire exactement pour se procurer les aliments destinés aux poules.
Il se rappelle : « Je ne connaissais pas toutes les astuces qui pouvaient améliorer mon élevage de poules. Je ne m’y connaissais pas en matière d’aliments et de stratégies d’alimentation, de maladies et de stratégies de commercialisation. »
Monsieur Mersa ne perdit pas courage. Un jour, il rencontra Ajaib, le responsable d’une association paysanne qui l’invita à une formation sur l’approvisionnement en aliments et l’accès au marché. Il apprit des choses durant la formation, y compris les meilleures techniques d’élevage de la volaille, et le moment propice pour vendre les poules et les produits du poulet. Il découvrit les types d’habitats, d’aliments et de soins recommandés pour leur santé. Il apprit également la nécessité de nettoyer et de désinfecter le poulailler chaque semaine, et de donner en tout temps de l’eau propre aux poules.
Enfin, il comprit qu’il était nécessaire de vacciner régulièrement les volailles et de s’assurer que la taille de son troupeau correspondait à la quantité de nourriture et d’espace disponibles pour les poules.
Monsieur Mersa déclare : « Une bonne approche de vulgarisation et une formation sur mesure constituent les deux éléments majeurs pour l’amélioration de l’élevage et de la productivité avicole. Pour améliorer le système d’élevage, ces formations doivent être offertes par des professionnels et une évaluation et une amélioration permanentes sont requises. »
Il ajoute que ces formations devraient inclure des informations sur la sélection des races, les poulaillers, l’alimentation, la gestion, la lutte contre les maladies et la biosécurité dans les systèmes d’élevage villageois.
Aux dires de monsieur Mersa, si les formations et les conseils des services de vulgarisation ne sont pas appropriés pour la race de poules et la saison, la réussite sera difficile.
Avec le soutien et les conseils de ses camarades, monsieur Mersa élabora un plan d’affaires et obtint un prêt de l’Ethiopian Commercial Bank. Ce prêt lui permit d’acheter 100 poules pondeuses et 100 poulets de chair. Maintenant, il renouvelle régulièrement son troupeau et gagne un bon revenu.
Il a acheté une motocyclette avec un porte-bagages à l’arrière pour ses livraisons au marché.
Actuellement, le poulailler de monsieur Mersa fonctionne avec l’énergie solaire, des parties du toit sont couvertes, et il a beaucoup d’autres projets en cours.
Pour conclure, monsieur déclare : « Toute personne qui souhaite apporter un changement dans sa vie peut commencer une petite activité avec un minimum de fonds. La génération de revenus exige un bon plan d’affaires, y compris un soutien technique et des formations. L’ambition et la détermination sont la seule chose nécessaire. Pour ce cas, je suis un modèle vivant de l’entrepreneuriat, surtout en matière d’aviculture. Ma devise est ‘Seul le travail paie!’ »
La présente nouvelle a été produite avec le soutien financier de l’IFC dans le cadre de l’émission radiophonique sur la mise à l’échelle de l’aviculture en Éthiopie.