Nelly Bassily | octobre 5, 2009
Certains paysans de l’Apremdo, au Ghana, mettent leur vie en danger par le simple fait qu’ils cultivent la terre. Ils ont été mis en garde contre le risque d’être atteint par des balles perdues, mais ces agriculteurs ne peuvent pas se permettre d’arrêter leurs activités agricoles. Leurs champs sont situés à côté d’un camp militaire. Et bien qu’ils aient été avertis de rester à l’écart, les agriculteurs disent qu’ils doivent s’occuper de leurs cultures.
Le 26 septembre dernier, les agriculteurs ont reçu une lettre les avertissant du danger. L’unité d’infanterie prévoit des exercices d’entraînement au cours desquels des balles seront tirées. Les agriculteurs ont été sommés de rester loin de leurs fermes pour un mois. Deux jours après la réception de la lettre, l’exercice militaire a commencé. Mais les agriculteurs ont refusé de partir.
Les agriculteurs ont demandé à leur chef de demander au commandant militaire d’arrêter l’exercice. Pendant ce temps, le président du Conseil de sécurité régionale a demandé aux agriculteurs de se conformer à l’ordre et de rester loin de leurs champs. Les agriculteurs répètent qu’ils ne peuvent pas le faire. Ils ont des cultures qui doivent être entretenues.
Agro Radio Hebdo aimerait savoir si le fait que des agriculteurs sont en train d’être déplacés par des exercices d’entraînement militaire (ou d’autres activités commanditées ou opérées par un gouvernement) est un problème commun en Afrique sub-saharienne. Si un type de déplacement des agriculteurs s’est produit dans votre région, SVP veuillez nous en aviser en laissant un commentaire sur le site Web d’ARH (http://hebdo.farmradio.org) ou écrivez-nous (farmradioweekly@farmradio.org).