2. Zimbabwe: Les éleveurs s’adaptent aux nouvelles conditions climatiques (Zimbabwe Standard)

| juin 30, 2008

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Raphael Shirto est un agriculteur dans la province de Matabeleland, une région aride dans l’ouest du Zimbabwe. Au cours des dernières années, les effets des changements climatiques sur sa ferme laitière sont évidents. Les pâturages sont bruns et poussiéreux à certains endroits. Des broussailles épineuses poussent maintenant à des endroits où l’herbe devrait pousser. Les forages deviennent de plus en plus faibles.

M. Shirto a dû apporter des changements majeurs à la façon dont il nourrit ses animaux et fait pousser ses cultures. Il ne peut plus uniquement compter sur la pluie pour arroser ses pâturages et ses cultures.

Debout au milieu de plusieurs enclos de vaches, M. Shirto explique qu’il pratique maintenant une technique zéro pâturage. Plutôt que de brouter dans des pâturages, son bétail reste dans des enclos et M. Shirto leur apporte la nourriture.

M. Shirto n’avais jamais irrigué ses champs de sorgho et de mil dans le passé, mais il doit maintenant le faire. Il a appris la technique d’irrigation au goutte à goutte. Cette méthode fournit l’eau directement à la racine de la plante, faisant ainsi une utilisation plus efficace du peu d’eau disponible.

Le professeur Ntombizakhe Mpofu est un spécialiste en matière de bétail qui fait des recherches sur les effets des changements climatiques dans la province de Matabeleland. Il dit que cette zone a toujours été aride, mais que les pluies sont de plus en plus imprévisibles. Plutôt cette année, les pluies sont devenues des crues soudaines.

Joseph Ndlovu est également un éleveur de bétail ainsi qu’un cultivateur dans la province de Matabeleland. Il explique que la saison des pluies a grandement changé. Cette année, les crues soudaines, suivi par la sécheresse, ont détruit son acre de maïs.

M. Ndlovu dit que le sorgho et le mil ont survécu à ces changements et promettent une bonne récolte. Il dit qu’il pense changer tous ses champs pour faire pousser du mil et du sorgho, parce que ces cultures sont plus résistantes. Il envisage également de faire pousser des variétés de maïs de courte saison.

La recherche de M. Ndlovu pour des variétés résistantes à la sécheresse s’étend également à ses bovins. Il dit que les agents de vulgarisation lui ont conseillé d’envisager une hybridation des races indigènes avec des races qui sont mieux adapter aux conditions arides.

Professeur Mpofu a une proposition pour les éleveurs qui font face à l’incertitude qu’apportent les changements climatiques. Il explique que les éleveurs doivent préserver le stock d’alimentation en balles ou en enclos pour être prêt à faire face à des pâturages appauvris et des mauvaises récoltes.
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