En décembre dernier, le gouvernement kenyan a conclu un accord avec le Qatar. En échange d’un prêt pour la construction d’un nouveau port, le Qatar recevrait 40000 hectares de terres du delta de la rivière Tana. Cependant, les représentants du gouvernement disent que l’accord n’est pas finalisé.
La majeure partie du delta de la rivière Tana appartient au gouvernement. Mais les collectivités qui vivent dans cette région travaillaient et vivaient déjà sur cette terre avant que le Kenya ne soit un état. Ils disent que, selon le droit coutumier, ces terres leur appartiennent.
Des analystes internationaux ont remarqué une augmentation a l’échelle mondiale de ce typede résistance, de la part des communautés locales. Marie Bos est chercheure au Centre de recherche du Golfe dans les Émirats Arabes Unis. Elle dit que de telles manifestations locales montrent que les ententes d’achat ou de location de terres ne sont pas si simples à conclure.
O.B. Sisay est un analyste qui travaille pour la firme Exclusive Analysis, au Royaume-Uni. Son entreprise analyse les risques et les opportunités commerciales. Il dit que la résistance aux contrats de location de terres suggère que les pays riches feraient mieux de se concentrer sur leurs propres terres agricoles.
Pour de amples renseignements sur la question de l’appropriation des terres agricoles et comment la résistance des malgaches à mener à l’arrêt de l’appropriation de terres arables par une compagnie étrangère, veuillez consulter les notes aux radiodiffuseurs de la semaine dernière: http://hebdo.farmradio.org/2009/06/08/notes-aux-radiodiffuseurs-sur-l’appropriation-de-terres-arables/ [1]