Sélectionner des cultures adaptées aux régions sujettes à la sécheresse

| octobre 16, 2017

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La nouvelle qui nous provient cette semaine du Zimbabwe souligne les avantages potentiels qu’il y a à choisir des variétés végétales adaptées à la sécheresse. Notre texte radiophonique de la semaine porte un regard sur une stratégie d’adaptation plus globale au changement climatique, à savoir choisir des cultures adaptées à la sécheresse. Ce texte radiophonique faisait partie d’un ensemble que nous avons distribué en 2005 et dont les éléments parlaient surtout des nombreuses incidences du VIH/sida sur les communautés agricoles.

Comme le VIH/sida affaiblit ou tue les adultes au meilleur de leur vie active, cela a des répercussions importantes sur la main-d’œuvre, et, par conséquent, sur l’agriculture et la sécurité alimentaire des communautés rurales. Il s’agit d’un important facteur à prendre en compte lors de la préparation d’émissions sur le VIH/sida pour des auditeurs et des auditrices ruraux.

La sécheresse est l’un des facteurs qui accroît la vulnérabilité des populations rurales aux effets du VIH/sida. Lorsque les agriculteurs et les agricultrices sont en proie à autant d’autres problèmes, il est important qu’ils diminuent le plus possible le risque de mauvaise récolte due à la sécheresse. Les paysans et les paysannes peuvent amoindrir ce risque en cultivant des denrées adaptées à la sécheresse. Le présent texte radiophonique explique comment les cultures poussent parfois mal parce qu’elles ne sont pas cultivées dans de bonnes conditions.

Les cultures adaptées à la sécheresse sur lesquelles pourraient porter vos émissions englobent : le manioc, le mil rouge et le millet perlé, le tef, le fonio, les variétés d’amarante, le sorgho, le palmier dattier, ainsi qu’un grand nombre de légumes et fruits indigènes. Toutes ces cultures poussent relativement bien dans des conditions de sécheresse.

Mais la chose la plus importante consiste à encourager les membres de votre auditoire à trouver ce qui pousse bien localement. Il se pourrait que ces espèces soient déjà bien connues, mais qu’elles soient injustement considérées comme « aliments pour les pauvres » ou « démodées. » Dans plusieurs régions, de telles variétés risquent de disparaître à jamais, car des cultures plus prisées les ont remplacées. Pourtant, elles sont souvent plus nutritives, robustes, et mieux adaptées au climat et aux sols locaux.

Il faut d’autres moyens aux agriculteurs et aux agricultrices pour s’adapter à la sécheresse également. La collecte d’eau de pluie sur les toits ou dans le sol, au moyen de techniques de conservation du sol telles que le paillis, l’utilisation d’irrigation goutte-à-goutte bon marché … il existe beaucoup de possibilités. Renseignez-vous auprès des agriculteurs et des agricultrices qui vous écoutent sur la façon dont ils s’adaptent à la sécheresse et mentionnez leurs idées dans vos émissions. Une tribune téléphonique pourrait être une bonne façon de discuter de ces méthodes.

http://scripts.farmradio.fm/fr/radio-resource-packs/pochette-73-le-vihsida-et-la-securite-alimentaire/selectionner-des-recoltes-adaptees-aux-regions-sujettes-a-la-secheresse/